Les services sanitaires doivent faire face à un manque de personnel dans les services de pédiatrie. Même si la natalité est en recul dans notre pays, le nombre d’enfants malades reste constant, et les spécialistes sont nécessaires. Cependant, bons nombres de services ont bien du mal à recruter en raison des difficultés liées au métier, alors que soigner des enfants apporte une telle satisfaction quand on a décidé de se consacrer à la médecine. Les services de pédiatrie, sont-ils boudés ou victimes d’une incohérence administrative ?

Pédiatre, une carrière passionnante

La spécialité de pédiatrie est souvent un choix de carrière guidé par la passion des enfants. De nombreux emplois s’offrent aux professionnels de cette spécialité. Travailler en pédiatrie, c’est soigner, aider les enfants dans leur santé et leur développement. C’est aussi expliquer, rassurer et accompagner les parents. Un métier difficile, exigeant, qui n’est pas toujours reconnu à sa juste valeur. Pourtant, les professionnels qui choisissent cette voie, possèdent toutes les compétences nécessaires, grâce à leur formation de 11 années, pour exercer dans les meilleures conditions.

Une démographie défavorable au service de pédiatrie

Ces dernières années, la popularité des carrières hospitalière s’est vue chuter, laissant une filière avec un déficit de main-d’oeuvre important. S’ajoute à cela, une conjoncture démographique actuelle ralentie. Ces éléments sont des facteurs défavorables au personnel de pédiatrie. Cette situation est paradoxale puisqu’en parallèle, ces mêmes services souffrent d’une absence de personnel et ouvrent tous les ans des postes pour faire face aux pénuries, et ne pas laisser les petits patients sans soins.

Comment attirer du personnel dans les services de pédiatrie ?

On sait bien que les conditions de travail du personnel de pédiatrie sont difficiles. Elles sont dues au manque d’effectifs, le personnel sur place devant faire face à une charge de travail plus importante. Et pourtant, il est indispensable de recruter des pédiatres notamment en période hivernale pour pouvoir prodiguer les soins adaptés aux jeunes enfants. L’hiver est une période propice aux bronchiolites, aux gastros entérites, qui nécessitent une prise en charge parfois en urgence par du personnel de santé spécialisé. Pour attirer de nouveaux praticiens, les hôpitaux doivent mettre en place des procédures plus souples. En amont, les internes en médecine générale devraient voir la procédure de vœux relancée d’éviter une pénurie dans les services de pédiatrie. Ainsi, une meilleure répartition doit être proposée.

Pour permettre aux hôpitaux de bénéficier d’un plus grand nombre d’internes en service de pédiatrie, il est nécessaire de proposer une meilleure répartition des postes en médecine générale. Par ailleurs, la nouvelle réforme de la filière médecine attendue pour la rentrée 2020 devrait offrir de nouvelles perspectives.

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