Emploi Gynécologue – Annonces en Gynécologie

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EMPLOI GYNÉCOLOGUE-OBSTÉTRICIEN CHARTRES (H/F)
Eure-et-Loir (028)
 CDI - Contrat à durée indéterminée
EMPLOI GYNÉCOLOGUE PARIS (H/F)
Paris (075)
 CDI - Contrat à durée indéterminée
EMPLOI GYNÉCOLOGUE MÉDICAL PARIS (H/F)
Paris (075)
 CDI - Contrat à durée indéterminée
EMPLOI GYNÉCOLOGUE-OBSTÉTRICIEN 45 MIN LYON (H/F)
Drôme (026)
 CDI - Contrat à durée indéterminée
EMPLOI GYNÉCOLOGUE-OBSTÉTRICIEN VAR (H/F)
Var (083)
 CDI - Contrat à durée indéterminée
RECRUTEMENT GYNÉCOLOGUE-OBSTÉTRICIEN (H/F)
Pas-de-Calais (062)
 CDI - Contrat à durée indéterminée
INSTALLATION GYNÉCOLOGUE-OBSTÉTRICIEN (H/F)
Haut-Rhin (068)
 CDI - Contrat à durée indéterminée
EMPLOI GYNÉCOLOGUE-OBSTÉTRICIEN HAUTES-ALPES (H/F)
Hautes-Alpes (005)
 CDI - Contrat à durée indéterminée
EMPLOI GYNÉCOLOGUE-OBSTÉTRICIEN MOSELLE (H/F)
Moselle (057)
 CDI - Contrat à durée indéterminée
EMPLOI GYNÉCOLOGUE-OBSTÉTRICIEN VAL-D’OISE (H/F)
Val-d'Oise (095)
 CDI - Contrat à durée indéterminée

Qui est le médecin gynécologue ?

Le spécialiste médical de l’organisme de la femme exerce de multiples tâches. À tous les âges, la femme a besoin de consulter un médecin gynécologue. Plusieurs raisons peuvent ainsi être évoquées : les premières règles, la contraception, les maladies gynécologiques, les maladies sexuellement transmissibles, la grossesse, la ménopause… Ce médecin a un rôle fondamental dans la vie d’une femme à n’importe quel âge. Il va mettre en place des actions de prévention, mais aussi de dépistage. Il est important pour les femmes d’être rassurées dans toutes les étapes de leur vie. Le gynécologue va les aider à mieux apprendre à connaître leur corps.

Afin d’exercer correctement ses missions, le gynécologue doit faire preuve d’empathie envers sa patiente et être capable de l’écouter. Le rôle du médecin ne s’arrête pas uniquement à un examen médical ni à la transmission des résultats. Il est fondamental qu’il sache faire preuve de psychologie lorsqu’un problème de santé est détecté. Ce qui est important c’est de ne pas brusquer la patiente. C’est essentiel dans ce métier d’être le plus rassurant possible.

Le tempérament du médecin doit également être stable émotionnellement et en bonne condition physique. La patiente se sentira alors en confiance et apaisée. La rigueur est également une des qualités indispensables du gynécologue. Il est en effet nécessaire qu’il suive régulièrement sa patiente pour détecter par exemple des maladies gynécologiques ou sexuellement transmissibles. Ce savoir-être est aussi fortement recommandé pour surveiller la grossesse d’une patiente. Le médecin veille à ce que la future maman et son enfant soient en bonne santé en l’examinant fréquemment.

De nombreux cancers sont dépistés tôt grâce à un bon suivi. Quel que soit le motif de consultation, l’accompagnement doit être mené assidûment et avec beaucoup de soin. La réflexion scientifique du docteur est également un élément primordial à prendre en compte pour être un bon gynécologue. Il utilise à bon escient ses connaissances pour examiner et apporter des solutions efficaces à sa patiente.

Un médecin généraliste a une vision globale et complète du patient

Avoir le sens du contact fait aussi partie des qualités requises pour ce métier. Bien que le médecin examine seul la patiente dans son cabinet, il doit apprécier le travail en équipe. Lors des accouchements, le gynécologue obstétricien doit en effet savoir collaborer avec les sages-femmes, les infirmières et les anesthésistes. Dans ce métier, il est impératif de savoir gérer ses émotions, notamment son stress ainsi que son état de fatigue. Les horaires étant décalés, il faut se montrer disponible et présent lors des urgences médicales.

Le médecin gynécologue a la possibilité s’il le souhaite de se spécialiser dans l’obstétrique. Il aura ainsi le droit d’opérer et d’accoucher ses patientes.

Au 1er janvier 2009, le répertoire ADELI comptait 2 071 gynécologues médicaux, contre 1 773 pour les fichiers de l’Ordre. Cette spécialité est essentiellement féminine puisqu’elle comptabilise 90 % de femmes.

Où exerce le médecin gynécologue ?

Les médecins généralistes possèdent de belles opportunités d'emplois en France

Des fonctions effectuées dans un cabinet privé

Dans la plupart des cas, le médecin gynécologue ou le gynécologue obstétricien exercent leur profession dans leur propre cabinet. Il existe en effet de nombreux avantages. Le spécialiste peut en effet planifier lui-même son emploi du temps. Le rythme de travail est ainsi plus stable, les heures réalisées sont fixes, contrairement à des fonctions réalisées au sein d’un hôpital ou d’une clinique. Il assure également un suivi constant et régulier de ses patientes pendant de nombreuses années. 90 % des médecins travaillent dans un cabinet privé ou dans les deux secteurs (établissement hospitalier et cabinet privé).

Les différences de salaire varient selon les années d’expérience, le lieu géographique et selon les spécialisations. Lorsque le cabinet du gynécologue est situé dans des villes avec une forte demande, la rémunération peut alors être plus importante. L’emploi de gynécologue en France propose des augmentations de salaire plus hautes que dans d’autres secteurs médicaux.

Lorsque ce spécialiste commence sa carrière, sa rémunération mensuelle est située entre 3 000 et 3 500 € brut. Si ses missions sont effectuées dans des hôpitaux publics, les salaires sont fixés selon des grilles indiciaires. S’il souhaite obtenir un meilleur revenu, il peut poursuivre son emploi dans le secteur privé.

La rémunération moyenne des médecins gynécologues, en comptant l’ensemble des anciennetés, oscille autour des 8 000 € par mois. Celle-ci est plus importante si l’exercice des fonctions a lieu dans la capitale ou dans de grandes villes. Le salaire peut en effet aller jusqu’à 10 000 € par mois. En prenant en compte l’importance de son rôle, ses compétences et ses responsabilités colossales au quotidien, ce spécialiste a la possibilité de revaloriser son salaire à la hausse tous les ans. Contrairement à un médecin gynécologue, un gynécologue obstétricien obtient une rémunération 20 % plus élevée.

De nombreuses offres d’emploi de gynécologues obstétriciens sont disponibles sur le site du syndicat des gynécologues médicaux Syngof dans la rubrique Annonces. Les demandes sont variées. Que ce soit pour reprendre un cabinet pour cause de départ à la retraite, pour quelques heures de garde, pour un remplacement régulier… Les petites annonces s’adressent à tous les profils : gynécologues de base, chirurgie gynécologie, obstétrique, PMA…

Des fonctions effectuées dans un hôpital ou une clinique

Ce spécialiste occupe un emploi de gynécologue obstétricien au sein d’un hôpital ou dans une clinique. Ses missions s’effectuent en règle général au sein de ces établissements, car il opère ou accouche ses patientes. Ce docteur peut également occuper un emploi de médecin-gynécologue dans ces structures.

Les contraintes et le rythme de travail seront différents selon le lieu dans lequel il exercera ses fonctions. S’il choisit de travailler au sein d’un hôpital ou dans une clinique, les horaires seront décalés. Le gynécologue pourra en effet être régulièrement amené à travailler en journée, mais également la nuit. Il devra aussi se rendre disponible les week-ends et les jours fériés. Lorsque des complications ont lieu lors d’un accouchement, le gynécologue obstétricien doit être présent pour apporter son aide à l’équipe médicale. Il est donc nécessaire de savoir gérer son stress. Le docteur est en effet souvent confronté à des urgences médicales.

Le salaire mensuel des gynécologues varie entre 3 000 € à 14 000 € brut. 11 % des médecins gynécologues indiquent qu’ils exercent leur profession dans un hôpital public ou privé.

Un médecin généraliste peut exercer dans une structure hospitalière privée ou publique

Une discipline attractive et évolutive

L’ouverture de postes à l’internat a augmenté en raison de l’attrait grandissant pour cette spécialité. L’attractivité de cette discipline est démontrée par une occupation totale de l’ensemble des postes. De plus, le classement de la gynécologie est située à une bonne place. LE D.E.S Gynécologie propose de suivre une multitude de parcours. Sur 53 internes ayant suivi la formation du D.E.S, 83 % ont obtenu un post-internat. La moitié des internes ont eu un poste de Chef Clinique Assistant, 15 % d’entre eux ont eu leur Master 2 ou ils ont obtenu un DESC (20 % dans la spécialité oncologique et 26 % dans la PMA ou en gynécologie.

Lors d’une audition de la discipline par la Commission Nationale de l’Internat et du Post Internat, la plupart des nouvelles générations des spécialistes ont indiqué qu’ils souhaitaient une différenciation entre le savoir-faire médical et chirurgical. Cette spécialité est caractérisée comme une discipline qui centralise des aptitudes gynécologiques, cancérologiques et hormonologiques. Il s’agit également d’une discipline hospitalière garantissant des soins prodigués pour traiter des maladies gynécologiques et sénologiques des patientes. Elle ne concerne pas l’accouchement ni la chirurgie. Cela est réservé à la gynécologie-obstétrique. Cette spécialité permet également de dépister et de prévenir.

Les résultats d’une enquête réalisée par le Collège dans la région Rhône-Alpes mettent en évidence la répartition des missions des gynécologues : 1/3 de suivi médical, 1/3 de contraception et 1/3 de maladies. Les consultations gynécologiques sont de plus en plus sollicitées par les patientes âgées. Une autre étude a eu lieu par 11 collèges, 80 % des femmes sont suivies par un médecin gynécologue contre 20 % par un médecin généraliste. Il est considéré comme légitime qu’une femme puisse consulter un gynécologue une fois par an.

Les missions des gynécologues ont évolué pour plusieurs raisons. Les spécialistes ne sont pas répartis de la même façon selon les départements. Sur certains territoires, il n’y a pas de gynécologues qui exercent. Aussi, certaines consultations ont lieu chez le médecin généraliste ou la sage-femme à la place d’un gynécologue. Cela est le cas par exemple pour des questions de contraception.

Plusieurs interrogations ont été soulevées par des professionnels médicaux. Ils soulèvent un premier problème : la consultation gynécologique des médecins généralistes et des obstétriciens. Cela ne fait pas partie de leur formation initiale. Ils se questionnent sur l’intérêt de former autant de gynécologues obstétriciens si ceux-ci ne pratiquent pas leur spécialité. Ils indiquent également que la faible quantité d’hystérectomies en France peut être mise en cause par la prise en charge en gynécologie. Selon ces spécialistes, la répartition des rôles entre les professions ne pourra pas s’effectuer si le nombre de gynécologues continue de diminuer. Ils réclament aussi que les formations soient correctement réparties entre les obstétriciens et les gynécologues médicaux. Cela a en effet une incidence sur la prise en charge des patientes. Un constat a été mis en valeur : les gynécologues obstétriciens ne sont pas déterminés à former les gynécologues médicaux.

Les besoins en gynécologie médicale connaissent une augmentation de la demande. Cela concerne par exemple le dépistage, la prévention des MST, des cancers, la PMA… Sur 4 000 consultations par an, il est nécessaire de faire appel à 3 000 gynécologues médicaux si 60 % des femmes souhaitent consulter le médecin. En augmentant le volume de formation, cela contribuerait à accroître le nombre de postes nécessaires.

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