Emploi Gastro-entérologue, Annonces en Gastro-entérologie
Cet espace est dédié aux offres d’emplois de Gastro-entérologue. Nous proposons des postes de Gastro-entérologue en libéral ou salarié.
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Emploi Gastro-entérologue en Hôpital, clinique, libéral, les possibilités sont nombreuses
Le gastro-entérologue a la possibilité de faire une carrière mixte et de poursuivre ses consultations à la fois en cabinet et dans les établissements de soin, cliniques, hôpitaux avec un temps réparti pour 1/3. À l’hôpital public, le médecin pratique les examens nécessaires et peut être amené à participer à l’enseignement de ses futurs collèges. Le cabinet médical est quant à lui une véritable entreprise, car bien souvent les médecins spécialisés se regroupent par spécialités et emploient des secrétaires pour la prise de rendez-vous et le suivi des dossiers administratifs.
Dans le secteur public, l’embauche d’un gastro-entérologue est encadrée par la grille indiciaire de la fonction publique et hospitalière. Il existe une grille spécifique pour chaque offre d’emploi de médecin selon un temps plein, un temps partiel avec 6 demi-journées hebdomadaires ou si le médecin est praticien associé. Cette rémunération brute exclut les primes, les indemnités comme le supplément familial de traitement ou les indemnités de résidence ou encore les gardes et les astreintes.
Pour un poste de gastro-entérologue à temps plein à l’hôpital, le gastro-entérologue perçoit une rémunération de 4411 € à l’échelon 1 jusqu’à 8917 € à l’échelon 13. Pour les temps partiels, l’échelon 1 représente un salaire de 2646 € et l’échelon 13 une rémunération de 5350 €. Pour les praticiens associés, le salaire est de 2905 € jusqu’à 3283 €. Le praticien associé participe au service de garde et d’astreinte et à la continuité des soins en appui et sous la responsabilité du personnel médical statutaire autorisé. Un gastro-entérologue exerçant à l’hôpital public peut évoluer hiérarchiquement en devenant chef de service au sein de l’établissement. Il peut également se reconvertir et se diriger vers l’enseignement ou la recherche.



Installation libérale Gastro-entérologue



En clinique privée, généralement l’annonce pour un poste de gastro-entérologue fait état d’un niveau de rémunération plus élevé avec un salaire de départ de plus ou moins 6000 € par mois. Cette embauche peut se concrétiser en CDI, à temps plein, ou à temps partiel. Les postes de gastro-entérologues en clinique permettent de travailler en collaboration avec un pool de médecins spécialistes au sein de structures modernes et conviviales. De plus, ces établissements de santé proposent des avantages intéressants comme une exonération de la redevance et/ou une exonération du loyer allant de 3 à 6 mois. Le matériel récent peut être complété selon les besoins. La patientèle étant en constante augmentation, les rémunérations sont attractives.
S’agissant de s’installer comme d’un gastro-entérologue en libéral, les revenus sont variables en fonction de sa patientèle, ce qui peut représenter un salaire en moyenne de 7000 € par mois suivant son niveau de notoriété. Le fait d’exercer à la fois en établissement de soin et en cabinet privé permet au gastro-entérologue d’avoir une vision affinée de tous les aspects de son métier.
Gastro-entérologue, l’expert du deuxième cerveau
Spécialiste du système digestif, le gastro-entérologue est le praticien capable de prévenir, dépister et soigner les maladies ou troubles fonctionnels du tube digestif d’un bout à l’autre, c’est-à-dire de l’œsophage à l’anus. Il est également chargé de soigner les glandes annexes qui sont le foie, la vésicule et le pancréas. Depuis 1999, des travaux pionniers ont permis de mettre en lumière l’importance de l’axe intestin-cerveau. On parle désormais de deuxième cerveau en référence aux neurones présents dans les intestins qui échangent de manière continue un grand nombre d’informations avec les neurones du cerveau. Bien que ce médecin soit en mesure de prendre en charge toutes les pathologies liées au système digestif dans son ensemble, il peut aussi se spécialiser et exercer spécifiquement ses connaissances dans le domaine de l’hépatologie concernant les maladies associées au foie ou la proctologie qui s’intéresse particulièrement aux pathologies de l’anus et du rectum. Cette dernière branche de la gastro-entérologie semble attirer moins de candidats compte tenu du terrain d’investigation.
Les troubles digestifs sont difficiles à diagnostiquer, car ils peuvent être le symptôme d’autres maladies. C’est la raison pour laquelle le médecin gastro-entérologue est amené à solliciter l’avis de confrères exerçant dans des spécialités connexes comme l’oto-rhino-laryngologiste, le chirurgien digestif, l’endocrinologue, l’oncologue.
Si les problèmes digestifs touchent toutes les catégories de population et tous les âges, un certain nombre de comportements sont dits aggravants. C’est le cas des patients qui fument, consomment de l’alcool de façon excessive ou ont pris l’habitude d’ingérer une alimentation particulièrement riche en matières grasses saturées. Le rôle éducatif du gastro-entérologue est donc primordial, il se doit d’orienter le patient vers une meilleure hygiène de vie.
En outre, le gastro-entérologue pratique des examens spécifiques invasifs comme l’endoscopie gastrique, la rectoscopie, la coloscopie ou encore le toucher rectal pour l’examen de proctologie, ce qui demande de la part du médecin d’établir un dialogue de confiance préalable avec le patient avant de pratiquer l’inspection. Cette spécialité nécessite beaucoup de tact et de gentillesse pour amener le malade sans stress vers une vérification nécessaire afin de poser un diagnostic clair et précis et de proposer des solutions. Les explorations hépatiques quant à elles, se font essentiellement par prise de sang et par imagerie ce qui comprend l’échographie, le scanner et l’IRM.
Gastro-entérologue, une spécialité à la pointe



Ces dernières années, les cancers digestifs ont connu une forte hausse avec plus de 80 000 nouveaux cas par an, et l’on recense en France plus de 700 000 cirrhoses. Les pathologies fonctionnelles digestives touchent près de 6 millions de Français, il faut désormais compter 2 semaines à 2 mois d’attente avant de pouvoir rencontrer ce spécialiste, un délai d’attente disparate suivant les régions. En moyenne, 5,7 gastro-entérologues sont disponibles pour 100 000 habitants avec une augmentation de 3 % des effectifs d’ici à 2030.
Les données pour l’année 2020 précisent que 3902 gastro-entérologues, y compris les hépatologues et les proctologues, exercent en France. L’âge moyen est de 51 ans et 40 % des postes sont occupés par des femmes. Pour le lieu d’exercice, la répartition est la suivante : 44 % des gastro-entérologues sont salariés soit à l’hôpital, soit en clinique privée, 20 % exercent en mixte, c’est-à-dire un temps pour l’établissement de soin et un temps en libéral, enfin 36 % exercent seulement en libéral. La densité la plus importante de médecins spécialisés en gastro-entérologie se trouve en Île-de-France puis en région Auvergne-Rhône-Alpes. On observe moins de médecins gastro-entérologues en Corse et dans les COM, Pacifique Sud, Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon et Wallis-et-Futuna.
Emploi Gastro-Entérologue : les actualités
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