Les établissements hospitaliers peuvent faire appel à un praticien hospitalier contractuel pour renforcer les équipes ou remplacer temporairement un médecin en arrêt maladie. Le contrat est en général de 6 mois, renouvelable 1 fois (durée maximale avec renouvellement : 1 an). Afin de gagner plus, le praticien hospitalier contractuel peut être amené à travailler davantage en faisant des heures supplémentaires. Un praticien peut accomplir un temps de travail additionnel sur la base de volontariat donnant lieu soit à une récupération, soit à une indemnisation.

Si le praticien peut travailler au-delà de ses obligations de service hebdomadaires, certaines règles sont à respecter. Zoom sur cette pratique de travailler plus pour gagner plus, l’encadrement de cette règle et les garde-fous contre un système qui ne doit pas altérer la qualité de service auprès des patients.

Les principales dispositions permettant au praticien hospitalier contractuel de travailler plus pour gagner plus

Il faut savoir qu’un praticien hospitalier doit pouvoir bénéficier d’un repos journalier d’une durée minimale de onze heures consécutives, et ce pour une période de vingt-quatre heures. De plus, un repos est garanti au praticien après la fin du dernier déplacement survenu au cours d’une astreinte pour lui permettre de se ressourcer après une mission parfois épuisante.

Cependant, par dérogation et pour répondre à certaines urgences, un praticien peut accomplir une durée de travail continu qui ne peut aller au-delà de 24h. À l’issue de cette mission, il bénéficiera d’un repos d’une durée équivalente pour récupérer.

Si le praticien peut accomplir des heures supplémentaires pour gagner plus, il doit prendre en considération que le temps de trajet réalisé lors d’un déplacement pendant une astreinte est comptabilisé dans le temps de travail effectif. Il doit respecter les règles qui s’appliquent sur le temps de travail consécutif maximal du praticien hospitalier.

Les limites de ce dispositif pour le praticien

Même si le praticien hospitalier contractuel peut espérer gagner plus en travaillant plus, cela ne peut se faire sans l’accord de l’employeur qui peut, le cas échéant, proposer un repos compensateur en lieu et place d’une indemnisation. De plus, le milieu médical requiert de la concentration et le plein potentiel de ses moyens. Des heures supplémentaires trop régulières peuvent dégrader les performances et la qualité du travail, pouvant causer un risque pour les patients. Ce dispositif intéressant pour gagner plus ne doit pas se faire au détriment de la qualité des diagnostics et des soins prodigués aux patients

Vous souhaitez recruter un médecin ? BRM Conseil se charge de vous en trouver un !