Deuxième pôle urbain de la région Occitanie, l’agglomération montpelliéraine et ses 450 000 habitants sont particulièrement bien pourvus en anesthésistes-réanimateurs, puisque les annuaires professionnels en recensent une soixantaine, hospitaliers comme libéraux. Le taux d’emploi local pour cette spécialité est donc bon.

En dehors du cadre de vie de la région, ce fait s’explique sans doute aussi par des raisons historiques.

Une longue tradition d’excellence médicale, à renommée internationale

La faculté de médecine de Montpellier, fondée au 13e siècle, est l’une des plus anciennes de France. Plus de 700 ans après, son rayonnement s’étend bien au-delà du département de l’Hérault et ses 1 150 000 habitants, attirant étudiants, restant souvent sur place après leurs études, ainsi que des praticiens du monde entier.

La plupart des anesthésistes-réanimateurs exerçant sur la métropole occitane se répartissent entre la polyclinique Saint-Roch et la clinique du Millénaire, qui appartiennent au même groupe. Toujours dans le privé, d’autres praticiens sont regroupés sur le site de Clémentville et, au sud de l’agglomération, à Saint-Jean de Védas.

Le secteur public est lui aussi bien représenté, à travers le CHU et ses différentes annexes, notamment Gui de Chauliac et Lapeyronie.

Cette offre de santé appréciable s’explique également par un effet démographique, avec une population globalement vieillissante. Beaucoup de retraités venant de régions septentrionales, voire l’étranger, ayant parfois acquis une résidence secondaire sur place du temps de leur vie active, reviennent y passer leurs vieux jours. Cela engendre une demande accrue pour ce type de soins médicaux, une population âgée étant amenée à subir avec le temps des interventions chirurgicales potentiellement lourdes, notamment en cardiologie.

Les possibilités d’emploi et carrière sur Montpellier et alentours, pour un praticien diplômé dans la spécialité, sont donc réelles !

Mer, montagne, soleil et vieilles pierres

Si depuis la fin des années 1970, Montpellier a une image résolument moderne avec l’aménagement du quartier Antigone, on la quitte toutefois rapidement pour rejoindre la mer : la Méditerranée n’est qu’à une vingtaine de minutes en voiture. Plus au sud on trouve l’étang de Thau et Sète, patrie de Brassens.

Béziers et ses vestiges romains, qui en font l’une des plus vieilles cités de France, séduiront les amateurs d’archéologie. À l’ouest le terroir du Minervois, grand bassin viticole, retiendra les gastronomes.

À l’opposé vers le nord, les premières pentes des Cévennes et ses vastes étendues boisées, paradis des randonneurs adeptes des grands espaces préservés, ne sont qu’à 1 h de route.

En chemin, un détour par le village classé de Saint-Guilhem le Désert et la visite d’une des quelques grottes trouant le relief de la région, s’imposent.

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