Dans le domaine de la santé, la rémunération des médecins dans les hôpitaux publics suscite l’intérêt de beaucoup de gens. Pour les personnes qui souhaitent y faire carrière, quelques points méritent d’être connus. Il est à noter que les systèmes de rémunération dans les hôpitaux publics et dans le secteur privé sont différents. Pourtant, exercer en tant que médecin au sein de ces établissements demande le respect des mêmes obligations. Les médecins des hôpitaux publics perçoivent une faible rémunération. Tout cela mérite une explication. Cet article vous apportera un éclairage sur le sujet.

Le salaire d’un praticien hospitalier

La rémunération des personnes occupant un emploi de médecin dans les établissements publics de santé est définie par la loi. Elle se compose d’un salaire fixe selon l’ancienneté et le temps de travail hebdomadaire, de primes et d’indemnités. Cette rémunération est définie suivant une grille indiciaire et selon le grade. Ce qui constitue un blocage pour le secteur public. Pour un médecin à temps plein, le salaire brut moyen à l’échelon 1 est de 4 130 euros par mois, primes non incluses. Ce salaire est donc amené à évoluer automatiquement puisqu’il existe 13 échelons. Mais une fois l’échelon 13 atteint, ce qui équivaut à 7 500 euros, le salaire perçu peut stagner. La rémunération est donc moins attrayante. En comparaison avec le secteur privé, l’écart est choquant. Par exemple, le salaire annuel moyen d’un chirurgien est de 102 960 euros bruts. Celui-ci varie en fonction de son expérience et de sa spécialité. Ce revenu peut aller jusqu’à 140 000 euros. Mais dans un hôpital public, un pédiatre gagnera maximum 90 000 euros bruts.

Le métier moins valorisé

Pour les médecins hospitaliers, la participation à la permanence des soins hospitaliers n’est pas prise en compte correctement. Ils doivent assurer les travaux de nuit, de week-end et des heures supplémentaires. Mais tous ceux-ci sont payés à un taux inférieur à la normale. Les conditions de travail ne sont donc pas des plus adéquates. Et concernant l’évolution des rémunérations, c’est l’ancienneté seule qui est prise en compte : la qualification de l’emploi ne l’est pas.

Le mode de financement des hôpitaux publics

Les hôpitaux publics sont des établissements à but non lucratif. Près de 80 % du budget d’un hôpital vient de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, et donc du contribuable. Les ressources sont donc limitées et la plupart des hôpitaux font face à des déficits budgétaires. C’est pourquoi ils offrent des salaires réduits. Les médecins préfèrent donc se tournent vers des cliniques privées ou les cabinets libéraux.

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