Vous avez fait de longues études, mais vous avez choisi votre voie : la médecine. Véritable sacerdoce et vocation, qui promet, une belle
carrière au praticien.
Quels choix possibles pour exercer la médecine ?
À l’issue de longues études, au minimum 9 ans, pour un médecin généraliste, le professionnel de santé est habilité à exercer la médecine, après l’obtention du diplôme d’État de docteur en médecine. Les médecins obéissent au Code de déontologie médicale, qui fait partie du Code de la santé publique. Plusieurs voies s’offrent au médecin pour l’exercice de sa vocation. Soit le praticien opte, pour un exercice libéral de la médecine. Les médecins libéraux exercent au sein d’un cabinet médical, soit en solo ou entre plusieurs confrères qui se partagent le cabinet.
Le médecin peut également travailler en hôpital, suivant la spécialité qu’il aura choisie (pédiatrie, anesthésie, etc.). Seuls les statuts diffèrent. Le médecin peut pratiquer en étant interne, ce sont les étudiants de 3e cycle, après 6 ans d’études. Il y a également les résidents, il s’agit de médecins en formation, ayant obtenu leur doctorat après 9 ou 10 ans d’études. Ils ont le droit d’entreprendre des actes thérapeutiques, d’effectuer des diagnostics et des prescriptions.
Enfin, il existe, en France, une troisième voie pour exercer la médecine : la médecine du travail. Car, tous les salariés d’entreprises, sont concernés par la médecine du travail.
Choix du lieu d’exercice
En France, il existe des
déserts médicaux, notamment dans le Grand Est, sur certaines zones (départements). Pourtant, si un médecin choisit de s’installer dans ces zones, il a la possibilité de faire évoluer son emploi durablement. En effet, il y a des maisons médicales qui s’ouvrent dans les zones rurales, offrant à la population, des soins, de diverses spécialités médicales. Tout ceci regroupé en un seul endroit, pour des gens qui ne peuvent se déplacer dans les villes. Dans certains cas, le
médecin peut bénéficier d’une aide à l’installation. Même des petites communes rurales peuvent aider le praticien à s’installer et ainsi éviter la désertification totale. Le médecin est un acteur économique et social de première importance, au sein d’un village. Néanmoins, en contrepartie des
aides accordées, le médecin, doit rester 5 ans, dans le même lieu d’exercice, il doit participer aussi à la permanence des soins ambulatoires. L’objectif visé par l’ARS et/ou l’assurance maladie est de favoriser l’exercice coordonné.
Selon le niveau de priorité, le médecin peut espérer bénéficier d’exonérations fiscales.
En conclusion, le médecin a de larges possibilités d’installation ou de reconversion, pour certains. Les choix sont multiples et variés.