Vous êtes étudiant, nouveau bachelier en quête de vocation ou souhaitez donner un nouvel essor à votre carrière ? Le métier de médecin anesthésiste est peut-être fait pour vous, mais comment accéder à cet emploi ? Petit tour d’horizon des étapes et réformes du cursus universitaire.

Quel cursus suivre pour devenir anesthésiste ?

Le médecin anesthésiste et réanimateur a une importance capitale dans tout le processus opératoire. Les études pour accéder à cette carrière sont en corrélation avec l’irréprochabilité qu’elle exige. Il faut compter 11 années universitaires pour devenir anesthésiste.

Il vous faudra valider une première année de fac MMOP (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie) grâce au contrôle continu ou une première année de licence classique. Après avoir obtenu le DFGSM (Diplôme de Formation Générale en Science Médicale) à l’issue de la 3ème année, les prétendants anesthésistes commenceront un externat d’une durée de 3 ans. Cette étape leur servira à valider le DFASM et l’évaluation des compétences cliniques en vue de leur futur choix de spécialité. De la 7ème à la 11ème année se déroule l’internat et le DES Anesthésie-Réanimation menant au diplôme d’État de docteur en médecine

Un jeune médecin anesthésiste-réanimateur gagne en moyenne 4 000 euros brut par mois en hôpitaux publics et environ 7300 euros en fin de carrière. Dans le cas d’un exercice libéral, le salaire mensuel d’un anesthésiste avoisine les 12 000 euros brut.

Révolution des études d’anesthésiste

Le cursus universitaire en médecine est en plein remaniement suite à la parution au journal officiel des termes de la réforme de la loi menée par la ministre Agnès Buzyn : jusqu’à fin 2019 la première année de médecine également qualifiée de PACES (première année commune aux études de santé) donnait accès à la 2ème année sur le principe du numerus clausus suite à un concours d’admission. À partir de 2020, la réforme sonnera la fin du PACES. Le but de celle-ci est d’augmenter de 20 % le nombre de médecins, en donnant la liberté aux universités de fixer elles-mêmes le quota d’admission en seconde année.

Le PACES devient alors le Portail Santé. Le concours de fin de première année vit donc ses dernières heures avant la mise en place d’un contrôle continu qui se présentera sous la forme de partiels, disséminés au fil de l’année universitaire.

À noter que l’accès à cette deuxième année subit aussi la révolution de cette dernière réforme. Il est désormais possible d’y accéder après une première année de licence classique associée ou non à une médecine mineure. La Suppression des ECN au profit de l’évaluation de compétences cliniques en cours d’externat est également au programme.

Autant d’évolutions prometteuses en matière d’opportunités de carrière et de démocratisation de l’accès au cursus universitaire d’anesthésiste.

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