Numerus clausus 2019: más plazas que en 2018 abiertas para estudiantes de Medicina
C’est une bonne nouvelle pour les étudiants en médecine. À partir de l’année 2019, le « numerus clausus » ne sera plus. Fini le stress du passage en seconde année. La Première Année Commune des Études de Santé (PACES) se fera prochainement comme dans toutes les autres filières universitaires. Les médecins de demain seront plus nombreux pour pallier au manque d’effectifs criant dans les établissements publics et certaines régions du pays.
Qu’est-ce que le « numerus clausus
Le « numerus clausus » ou « nombre fermé » en latin, date de 1971. Il fixe jusqu’à une certaine limite le nombre d’étudiants en médecine, pharmacie, odontologie et école de sages-femmes. Seuls quelques-uns d’entre eux sont admis en 2e année d’études. Le passage ne se fait donc pas comme dans toute université ou école. Il faut passer un concours. Celui-ci ne demande pas spécifiquement de note minimale, il suffit de faire partie du nombre maximum d’étudiants acceptés. Le numerus clausus est fixé par profession. Au total, 14 928 places supplémentaires ont été ouvertes par la ministre de la Santé Agnès Buzyn. Par rapport à l’année 2018, 1 405 places de plus sont rendues disponibles, soit 10 % d’augmentation. Le territoire manque cruellement de médecins généralistes, Paris est en tête des villes où ce corps de métier est insuffisant. La population augmente, mais le nombre de docteurs en médecine générale ne suit pas cette tendance. C’est donc logiquement en médecine que le nombre d’admis en 2e année a été le plus significatif. Viennent ensuite les étudiants en odontologie pour la chirurgie dentaire, puis les pharmaciens et les sages-femmes. Ces dernières se mettent de plus en plus en activité libérale, car le besoin est plus important.
La loi Santé et ses grandes lignes
Cette loi permettra d’ici 2020 de laisser la liberté à chaque université de définir le nombre d’étudiants admis en seconde année d’études de médecine. Celui-ci sera déterminé en fonction des besoins observés par les agences régionales de santé. Les futurs médecins passeront alors simplement un examen et non plus un concours. Chaque année, 40 000 jeunes étudiants sur 58 000 échouent lors du passage en seconde année de médecine. PACES et numerus clausus seront donc abandonnés afin de permettre au pays de ne plus souffrir d’un cruel manque de médecins dans les hôpitaux et les campagnes. Le but est de faire face aux déserts médicaux tant redoutés de toute personne souhaitant s’installer loin de la ville. Les institutions de santé souffrent d’un manque de moyens budgétaires, mais aussi de moyens humains. FacebookTwitterLinkedIn