Quelle place pour les médecines parallèles dans les structures de santé ?

par | Jan 12, 2019

Compte tenu du manque de médecins dans de nombreuses villes, et afin de renforcer les offres de soins médicaux, l’établissement de structures pluriprofessionnelles est une solution qui bénéficie à de nombreux patients. Ces structures de santé permettent des soins de proximité, dans un lieu qui regroupe des professionnels de santé pluridisciplinaires. Les médecines douces ou médecines parallèles ne sont pas considérées comme des professions de santé, mais plutôt comme des soins alternatifs. Bien que ces soins soient largement plébiscités par les patients, des médecins souhaitent qu’ils ne puissent plus être administrés dans les structures de santé.

La structure de santé

Au sein de la structure, les médecins conventionnés côtoient les professionnels de santé, infirmiers, ambulanciers, kinésithérapeutes, podologues, psychomotriciens, orthoptistes, ergothérapeutes ou orthophonistes. Et parfois dans ces centres de soins les patients peuvent également avoir accès à des médecines alternatives. Les médecins (allopathes) peuvent, parfois, hésiter à partager un espace qui est dédié aux soins médicaux, avec des pratiquants dont les compétences ne sont pas scientifiquement prouvées. La crainte que les patients puissent voir dans ce rapprochement géographique, une valorisation des soins effectués par ces pratiquants, conduit certains médecins conventionnés à refuser de s’installer dans une structure partagée. Certains sous-entendent que ces professions paramédicales, n’étant pas réglementées, ne sont pas soumises au respect de la déontologie, ou que la médecine classique pâtit du partage du lieu de soins. Alors que d’autres médecins acceptent sans aucun a priori toutes ces médecines non conventionnelles.

Les médecines parallèles

Les médecines douces sont plébiscitées par les personnes qui souhaitent, que pour les soins, le corps soit pris en compte dans sa globalité. Un grand nombre d’entre elles a entièrement confiance dans ces médecines alternatives. Car, pour beaucoup de patients la médecine classique ne s’adresse qu’au symptôme flagrant, et non à l’ensemble du mal-être. Et surtout le recours systématique aux médicaments qui, souvent, ne sont pas sans conséquences, engendre une insatisfaction grandissante. Que le choix des médecines parallèles se fasse pour atténuer une souffrance physique, prévenir des maladies ou rechercher un équilibre, un bien-être. Dans ces cas l’acupuncture, l’ostéopathie et l’homéopathie ont leurs inconditionnels. En ce qui concerne, les troubles anxieux, le stress, le recours à des médecines à base de plantes ou de minéraux, naturopathie, aromathérapie, phytothérapie ou encore à la relaxation avec la sophrologie ou la réflexologie sont particulièrement prisés. Malgré ce besoin ressenti par les patients et les bienfaits qu’ils en retirent, une large partie du monde médical et scientifique, mettent ces soins à l’index. Elle demande à ce que soit retirés les qualifications médicales des acupuncteurs et des homéopathes.
Partager ceci